Le signal national d’alerte
En cas de phénomène naturel ou technologique majeur, la population doit être avertie par un signal d’alerte, identique pour tous les risques (sauf en cas de rupture de barrage) et pour toute partie du territoire national.
Ce signal consiste en trois émissions successives, séparées par des intervalles de cinq secondes, d’un son modulé en amplitude ou en fréquence. Des essais ont lieu le premier mercredi de chaque mois à midi.
Le signal est diffusé par tous les moyens disponibles et, notamment, par le système d’alerte et d’information de la population (SAIP) et les équipements des collectivités territoriales. Il est relayé par les sirènes des établissements industriels (lorsqu’il s’agit d’une alerte SEVESO), les dispositifs d’alarme et d’avertissement dont sont dotés les établissements recevant du public, et les dispositifs d’alarme et de détection dont sont dotés les immeubles de grande hauteur.
Signal d’alerte spécifiques aux ouvrages hydrauliques
Dans le cas particulier des ruptures de barrage, le signal d’alerte à la population est émis par des sirènes pneumatiques de type « corne de brume », installées par l’exploitant.
Ce signal d’alerte est mis en œuvre pour les barrages soumis à plan particulier d’intervention (PPI).
Lorsque le signal d’alerte est diffusé, il est impératif que la population se mette à l’écoute de la radio ou des réseaux sociaux grâce auxquels seront communiquées les premières informations sur la catastrophe et les consignes à adopter. En cas d’évacuation des messages d’alerte peuvent être diffusés.
La fin de l’alerte est signalée par un son continu de trente secondes à fréquence fixe et annoncée via radio et télévision.