Prévention inondations
VIGILANCE CRUES : INFOS PRATIQUES
Vous pouvez suivre en temps réel le niveau du Grand Morin et de la Marne sur le site Vigicrues
En période de crise, suivez les réseaux sociaux dont les sources sont fiables : page Facebook du Grand Morin, page Facebook de la mairie, application pour mobile Illiwap (telechargeable sous ios et android, gratuite)
Des bulletins d’informations réguliers sont aussi diffusés sur notre site internet.
Numéros d’urgence
Contactez les services d’urgence qui sont en contact permanent avec les élus et services municipaux mobilisés en cas de besoin.
Urgence : 112
Pompiers : 18
Gendarmerie : 17
Samu : 15
AGIR AVANT, PENDANT, APRES : anticiper le matériel, sécuriser votre habitation, … Que faire en cas d’inondation |
Questions fréquentes :
Mon habitation est-elle située en zone inondable ?
consultez le Plan de Prévention des risques d’inondations –PPRI qui détermine les secteurs inondables de la ville suivant la hauteur des plus hautes eaux connues.
Quand dois-je prévenir mon assurance ?
En amont, vérifiez que vous êtes bien assuré pour le risque encouru. Contactez votre assurance dès la montée de l’eau : la plupart peuvent prendre en charge une solution d’hébergement provisoire en cas d’urgence.
Prenez des photos et envoyez-les à votre assureur.
Après parution de l’arrêté préfectoral de catastrophe naturelle au Journal Officiel, vous avez 10 jours pour déclarer le sinistre auprès de votre assurance.
La lutte contre les inondations, où en est-on ?
La GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations) est devenue une compétence intercommunale au 1er janvier 2018.
La commune souhaite rester force de propositions : elle a ainsi missionné un bureau d’études pour la création de bassins de rétention dont les travaux devraient être pris en charge par l’intercommunalité (ru de Vaudessart et ru aux Biches). Les travaux pour moderniser les vannes, déjà engagés en 2018, se sont poursuivis en 2019. La réfection des berges également.
Pour accompagner les investissements, l’évolution des règles d’urbanisme est aussi nécessaire. Ainsi, le futur Plan local
d’urbanisme agira de façon préventive. Chaque nouvelle construction créçoise devra être dotée d’un système de rétention des eaux pluviales.Dans les hameaux, chaque projet devra conserver 60% de pleine terre au minimum pour lutter contre l’imperméabilisation des sols.
Pour sa part, la communauté de communes du Pays Créçois a voté des mesures importantes dans son budget 2019.
Elle a consacré plus de 2 millions d’euros à la lutte contre les inondations. L’objectif est d’établir un plan pluriannuel d’investissement et d’engager les premières actions : achat des parcelles nécessaires, lancement d’appels d’offres, montage du dossier « loi sur l’eau » ….
La création d’un EPAGE (Établissement Public d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) pour gérer cette compétence à
l’échelle du bassin versant du Grand Morin est escomptée pour 2020.
Quel est le coût associé à l’acquisition d’un système de récupération des eaux de pluie ?
Les prix des systèmes de récupération des eaux de pluie varient en fonction de leur complexité et de leur capacité. Pour des cuves hors sol simples, non connectées au système de plomberie, les prix peuvent débuter à moins de 100€. En revanche, pour des systèmes plus élaborés, incluant des filtres pour une utilisation domestique, les coûts peuvent osciller entre 700 et 6 000€. Ces tarifs sont influencés par divers facteurs tels que le matériau de la cuve et la configuration de l’installation. La quantité d’eau de pluie récupérée dépend de la surface du toit et des conditions climatiques, pouvant varier entre 3 000 et 60 000 litres par an pour un logement de 100 mètres carrés. Il est donc essentiel de choisir une capacité de récupération adaptée à ses besoins, en considérant également les habitudes de consommation en eau. Des outils en ligne permettent d’estimer cette consommation. Les coûts d’installation sont aussi influencés par la contenance de la cuve et l’utilisation prévue de l’eau récupérée. Une simple cuve reliée à une gouttière représente une option abordable, avec des prix allant de 40 à 80€ pour une capacité de 200 litres. En revanche, pour des systèmes intégrés au réseau domestique, les investissements sont plus importants mais peuvent être rapidement rentabilisés grâce aux économies d’eau réalisées. Le coût total d’une installation varie en fonction de divers paramètres tels que la capacité de la cuve, les matériaux utilisés et les équipements supplémentaires comme les filtres et les pompes. Il est à noter que ces tarifs s’appliquent généralement à des installations rétrofitées ; les coûts sont moindres si l’installation est effectuée lors de la construction du logement, avec la possibilité de regrouper certaines étapes avec d’autres travaux connexes.
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